Le mot de la fin


Nous habitons maintenant depuis deux ans la maison.

Nous sommes contents, au chaud l'hiver (nous consommons 2 stères de bois pour nous chauffer), au frais l'été, grâce à l'ajout
d'une casquette façade sud qui empêche les rayons
du soleil d'entrer dans la maison.
La paille amène aussi une sensation de confort au niveau acoustique.

Les enduits ont un peu fissuré à l'extérieur à certains endroits;
nous avons repris ces fissures à l'Ouest avec un badigeon.

Nous continuons à aménager l'intérieur au fur et à mesure
de nos disponibilités.
 
Et surtout, ce chantier très constructif nous a
mené vers des métiers plus manuels :


Les enduits décoratifs intérieurs, à base de matières premières
naturelles comme la chaux, l'argile, le plâtre, pour Nathalie.



 L'installation de kits d'assistance électrique pour vélos, pour David. 

novembre

Et nous voilà déjà début décembre !

Que dire ?
Si, quand même quelques grandes avancées :
l'arrivée du poêle à bois qui nous chauffe,
du téléphone



et




l'arrivée de l'eau,


puis l'arrivée de l'eau chaude.
On l'a tellement attendu, que je me suis promise d'être toujours enthousiaste à chaque tour de vaisselle. Et je ne suis pas la seule...

Nous sommes donc raccordés aux différents réseaux et notre phyto-épuration est en cours d'aménagement.

Pour l'instant sont en place les deux premiers bacs, visibles sur la photo, qui contiendront pouzzolane et phragmites puis un bassin étanché avec de l'E.P.D.M qui sera garni de pouzzolane et de différentes plantes puis une mare où arrivent aussi les eaux de pluie.
Pour la phyto-épuration : Is'eau energie

Intérieur



Depuis Septembre nous vivons dans la maison !

En plein chantier...

Chaque petite chose comme fabriquer un plan de travail pour la
cuisine ou la salle de bains, trouver les lampes, les fixer, connecter les éviers aux évacuations, poncer, huiler, acheter le poêle qui conviendra, se monter une ou deux étagères et j'en passe, j'en passe...

Bref nous sommes bien, dans une maison très lumineuse et spacieuse où nous allons apprendre le dépouillement et le lâcher prise dans l'infinitude des finitions.

Plancher - Lambris









Pour les chambres et la salle de bains, beaucoup plus classique, nous avons posé parquet et lambris en pin.

Sols


20 Août 2010



Un sol en quoi ?!












En plâtre !

Pour le cellier, les toilettes et le salon (en tout 30 m2) on a opté pour une dalle en plâtre agrémentée de quelques pigments.

Sur des panneaux de liège (4 cm), nous avons réalisé deux couches : une plâtre-sable de 3 cm très grossière et une plâtre-pigments de 1.5 cm. Cette dernière est "stuckée" c'est à dire serrée, lissée au platoir quand le plâtre fait sa prise, afin d'obtenir une surface très dure.

Nous allons laisser sécher deux mois (et oui!) puis y appliquer plusieurs couches d'huile dure et une de cire.
Nous nous sommes inspirés de Decoverone, qui nous a même conseillé par téléphone.
Encore merci!!





L'idée de départ : faire un sol en terre. Mais il fallait décaisser beaucoup trop de terre, le muret paille-terre nous avait suffi comme expérience... Alors on a opté pour le terre-plâtre.

Muret paille-terre chauffant

En Juillet...

Nous voilà partis dans la fabrication d'un muret en paille-terre.
C'est à dire de la paille, trempée dans une barbotine d'argile assez épaisse, puis laissée détremper
sous une bâche une nuit avant d'être banchée entre deux planches.
Ouf ! Ça n'a l'air de rien mais il nous a fallu au moins une tonne de terre à brasser,
des sacs de paille en vrac et beaucoup de courage pour terminer ce muret.



On tenait à faire un muret de séparation salon-cuisine pour y amener un serpentin
qui fera office de chauffage côté cuisine. Modeste chauffage, il est vrai...

Cloisons et Electricité





17 Juin 2010






Et voici le début des cloisons, qui fait passer du papier
au réel les lignes de nos pièces de vie.
Ce n'est pas vraiment un cloisonnement car en fait, chaque séparation fait apparaitre le volume des pièces et la circulation entre ces différents volumes.
On ressent notre maison maintenant !

Pour des raisons écologiques et pratiques, nous avons choisi de mettre en place des plaques de Fermacell (gypse et cellulose).
Elles sont denses, solides et un point d'accroche porte jusqu'à 50 kg.
En plus de qualité hygrométrique et acoustique.


Nous isolons entre les pièces avec des panneaux de fibre de bois et chanvre.


Et on continue ce qu'on avait amorcé cet hiver en électricité,
toujours avec nos fils blindés, ce qui ne facilite pas l'affaire.

Alors un grand grand merci à Romuald pour son assistance et sa présence
et Jean-Jacques et Francine.



Réfection d'enduits et isolation du toit


Le 10-11 Juin

Nous avons isolé le toit avec de la ouate de cellulose,
soufflée entre chevrons, retenue par un pare vapeur (que nous avions posé en Février- voir rubrique Dessus-Dessous).

On décompile les bottes de ouate dans la machine,
qui la propulse dans nos caissons via un tuyau.
Pour 95 m2 de toiture nous avons pulsé 900 kg de ouate
soit 43kg/m3 (entres chevrons) en 1 journée et 1/2.


















Fin mai
Les maçons de la SARL Kiener ont inauguré leur premier enduit sur mur en paille, pour notre façade Sud.
Les dosages chaux hydraulique/chaux aérienne ont été respectés
et on est contents.
C'est droit, sauf les angles qu'on a quand même demandé arrondis.
Au-dessus des baies vitrées, on posera un bardage bois (douglas non traité).

Toiture végétale



Les sédums ont trois semaines de plantation.
Ils profitent pleinement de la pluie...





le 12,13,14 et15 Mai 2010


"Oh ! les belles plantes !" - début de la plantation











De quoi bien dormir : charger et décharger
3 m3 de terre végétale + 3m3 de pouzzolane
sur 100 m2 de toit.
Heureusement - et merci à la SARL Kiener -
le manitou a été un élément moteur pour ces travaux de titans.



Nous avions auparavant posé l'Enkadrain en bande (matière plastique qui remplace les graviers roulés pour drainer correctement l'eau sous la terre) .




et du géotextile sous les graviers au bord du toit et pour notre terrasse privative !! sur une partie du toit.


Le mélange terre-pouzzolane aplani, égalisé à 5-6 cm de hauteur,

les 1600 sédums...
psst : il faudra attendre 1 an avant que la toiture soit totalement recouverte


et l'essentiel : les mains habiles et motivées !



Un grand merci à toute l'équipe :
Erick, Anne-C, Stéphane, Fabrice, Franck, William, Sylvie, Nicole, Philippe, Xavier.
Laurence et Christophe pour le dernier coup de patte.

Biscotte, la chef des travaux finis.

Pour notre premier jardin, on est contents. Vivement qu'on vous invite à prendre l'apéro sur notre petit coin là-haut.





Et voici les photos d'Octobre 2009, lors de l'installation de l'étanchéité de la toiture.












6. Un autre jour...
Nous nous attachons à fixer mécaniquement notre bâche E.P.D.M le long des acrotères Est, Sud et Ouest.
Avec des barres en alu vissées contre la bâche puis recouvertes de CoverStrip, collé, pour éviter toute infiltration d'eau.












5. Nous montons notre tonne de cailloux roulés, étendus sur une bande de géotextile.
Cela servira à assurer un cadre de drainage à notre toit végétalisé.








4. Nous posons les bandes de feutre (géotextile 400g/m2) entre l'OSB et la bâche tout en laissant quelques passages pour encoller la bâche sur l'OSB -
afin de la retenir en son milieu.









3. La bâche E.P.D.M est dépliée sur le toit pour être bien positionnée; puis elle est repliée.



2. Nous vissons sur le pourtour du toit des planches de douglas qui forment un cadre (Sud - Est - Ouest) pour maintenir la végétalisation.
C'est sur ce cadre (acrotère) que nous fixerons la bâche E.P.D.M.










1. l'OSB4 est posé.

Pour toutes ces étapes : Merci à Yannick, Tony, Christophe, Laurence, Fabrice, Rodolphe et Olivier.